LA DAAWAH DANS LA RUE (DDR) : La DDR en action au centre des jeunes à Siguiri (la Guinée Conakry).
🔵 Kankan
Les deux célèbres prédicateurs de la Côte d’Ivoire, Oustaz Jani et Ismael AKA, ont organisé un rassemblement de da‘wah devant une grande foule dans le quartier d’Mbalia, dans la ville de Kankan, la deuxième capitale.
La renommée de ces deux hommes vient de leur méthode particulière de prédication, très bien accueillie par la jeunesse, appelée DDR (Da‘wah dans la rue). Cette approche se concentre sur l’invitation des chrétiens à l’islam et la mise en évidence des passages altérés dans ce qu’ils appellent l’Évangile.
OUSTAZ DIANE ET ISMAEL AKA EN IMAGE
La DDR : la Da‘wah dans la rue en Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, la Da‘wah dans la rue (DDR) est devenue une pratique de plus en plus visible, surtout dans les grandes villes comme Abidjan, Bouaké ou Daloa. Elle consiste à sortir du cadre traditionnel des mosquées pour aller à la rencontre du public dans les marchés, carrefours ou places publiques.
Une approche directe et populaire
La DDR repose sur la confrontation des textes. Les prêcheurs utilisent le Coran et la Bible pour dialoguer et débattre avec les chrétiens, mais aussi avec les juifs ou encore les adeptes des courants panafricanistes qui s’appuient sur le mysticisme africain. Cette méthode s’inspire du verset 16:125 de la sourate An-Nahl :
« Appelle au sentier de ton Seigneur avec sagesse et bonne exhortation, et discute avec eux de la meilleure façon. Ton Seigneur connaît le mieux celui qui s’égare de Son chemin et Il connaît mieux ceux qui sont bien guidés. »
Ainsi, les prêcheurs ne se limitent pas à exposer l’islam, ils engagent un dialogue comparatif en mettant en avant les points de divergence et de convergence entre les Écritures, tout en appelant au respect et à la réflexion.
Un rôle spirituel et social
La Da‘wah dans la rue devient alors un espace de débat public et spirituel, où les musulmans cherchent à rappeler le message pur de l’islam, à corriger certaines incompréhensions et à offrir des arguments solides face aux autres doctrines. C’est aussi un moyen d’affirmer la présence de l’islam dans l’espace social ivoirien, où cohabitent plusieurs traditions religieuses.
Un mouvement en pleine expansion
Aujourd’hui, la DDR attire des foules lors de ses séances. Certains viennent écouter par curiosité, d’autres pour participer aux débats. Dans certains cas, ces échanges débouchent sur des conversions à l’islam. Ce phénomène illustre la vitalité religieuse en Côte d’Ivoire et la volonté de nombreux jeunes musulmans de porter la da‘wah
Abdoul Madjid : un référent de la Da‘wah comparative en Afrique
Le Docteur Abdoul Madjid s’impose aujourd’hui comme un référent incontournable de la Da‘wah comparative en Côte d’Ivoire, suivant les traces de grands prédicateurs mondiaux. À l’instar d’Ahmed Deedat (paix à son âme), dont les débats interreligieux ont marqué l’Afrique du Sud, Abdoul Madjid mène des confrontations structurées entre le Coran, la Bible et d’autres doctrines avec rigueur et clarté.
À l’échelle internationale, des figures comme Zakir Naik en Inde (au moyen orient) ou Tariq Ramadan jouent un rôle similaire sur le continent européen, mettant en avant une approche analytique et éducative de la Da‘wah. Abdoul Madjid occupe ainsi une place comparable en Afrique de l’Ouest : il forme une nouvelle génération de prédicateurs capables de défendre et d’expliquer le message de l’islam dans un dialogue respectueux mais ferme avec d’autres traditions religieuses et philosophies.
Cette continuité avec des figures historiques et contemporaines montre que la Da‘wah comparative n’est pas seulement un exercice intellectuel mais un moyen de transmettre des valeurs universelles et d’éclairer les consciences dans un monde pluriel et interconnecté.
Les acteurs actuels de la DDR en Côte d’Ivoire
La Da‘wah dans la rue en Côte d’Ivoire doit beaucoup à certains prédicateurs qui, par leur charisme et leur maîtrise des textes, ont marqué le paysage religieux du pays.
Oustaz Diané : la figure incontournable
L’Oustaz Diané reste une référence pour la jeunesse musulmane ivoirienne. Expert dans la confrontation des textes religieux, il engage des dialogues ouverts avec les chrétiens, les juifs et même les adeptes du panafricanisme mystique, suivant l’esprit du verset 16:125 de la Sourate An-Nahl :
« Appelle au sentier de ton Seigneur avec sagesse et bonne exhortation, et discute avec eux de la meilleure façon. »
Ismael AKA : du converti au prédicateur
Ismael AKA, ancien chrétien converti à l’islam, est un autre acteur clé. Son expérience personnelle renforce la crédibilité de ses interventions et inspire particulièrement les jeunes curieux et les nouveaux convertis.
Les élèves de BAM : une nouvelle génération
La relève est également assurée par les élèves de Cheikh Abdoul Madjid, dit BAM. Ce dernier s’appuie sur le verset 81 de la Sourate Al-Isrâ (17:81) :
« Et dis : “La vérité est venue et l’erreur a disparu. Car l’erreur est destinée à disparaître.” »
Cet esprit anime ses disciples, qui s’engagent dans la DDR avec pour conviction que le message de l’islam doit être exposé clairement face aux autres doctrines.
Ces acteurs, par leurs styles et leurs parcours différents, contribuent à donner à la DDR une force nouvelle et un impact croissant dans la société ivoirienne.
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